Du 1er au 19 août | ” Aimons-nous les uns les autres ou bien disparaissons “

Édith CONVERT & YOMA  – « Aimons-nous les uns les autres ou bien disparaissons » 

Sculptures sur métal et peintures

Vernissage le 1er août à partir 18 h

” Aucune vision noire n’habite ce titre réaliste. L’amour restera toujours plus fort.

L’histoire accapare le monde et l’homme semble négligemment oublier l’essentiel.

« Aimons-nous les uns les autres ou bien disparaissons », tel est aussi le message de la terre.

Des messages croisés qui intiment une alerte vibratoire.

Main dans la main, tout corps confondu, corps humains, corps célestes, corps terrestres se mettent à sonner et réveillent nos consciences, nos sens, nos pulsions…

Retrouver l’essentiel à travers le message du geste, de la couleur, du regard…

Laisser parler nos âmes et nos corps. Prendre le temps de voir et d’aimer.

Même fanée, une rose reste une rose. ”

Texte Édith CONVERT

C’est un regard croisé d’une sculpteure métal, Edith CONVERT, et d’une peintre, YOMA.

Edith lutte avec la dureté de l’acier dans tout ce qu’il a de « froidure » et se vide de sa vision du monde à travers son art. L’expression de ses sculptures se veulent sans discours, laissant seules les émotions nous envahir, nous enivrer, nous déranger dès le premier regard.

Yoma projette ses couleurs aux rythmes de ces pulsions et de ses états d’âmes, en musique, recherchant sans cesse dans cette dualité, l’expression simple de son monde.

C’est une rencontre, un échange, … à l’Église-Haute de Banon.

Édith CONVERT

« Édith Convert est simplement, mais fondamentalement sculpteure métal. Elle vit et travaille L’Argentière-La Bessée (Hautes-Alpes). Son parcours artistique de trente-cinq années est jalonné d’expositions importantes (musées, centres d’art contemporain, biennale…), de résidence d’artistes, d’installations in situ. Les galeries parisiennes, suisses, New-yorkaises ne se sont pas trompées sur l’excellence de son art en l’exposant, ni l’association « Alliance et Liberté » en lui commandant une sculpture mémorielle en souvenir des passeurs du Risoux qui fut inaugurée le 28 août 2014 sur la frontière franco-suisse.

Si la ferronnerie est une technique qu’elle a depuis longtemps acquise, son art de la sculpture insuffle au métal la matière même du vivant, son feu intérieur, un mouvement autant singulier qu’universel.

L’Homme est au centre de son travail, plus précisément de son cheminement dans son métal-vivant. Cet Homme qu’elle forge, cet Homme dans le monde comme il va est notre ! Il est notre nudité fondamentale, celle d’un face à face avec nos errances et nos joies dansées, celle d’une confrontation avec l’exil hors les murs de nos regards trop souvent aveugles, normés, avec nos abominations jusqu’à la contorsion. Jusqu’à ce point de déséquilibre restitué dans le fer battu, fracturé, ressoudé. »

Yoma

« Je peins selon mes émotions, ce que je ressens se transporte sur le support avec des graphismes dans un geste rapide. À l’aide de traits incisifs et énergiques, je cherche à apporter un rythme dans mon travail. Je joue avec les formes et les couleurs. Je travaille en cherchant une liberté d’expression, à transposer la nature, les animaux, gestes libres, coller, arracher, gratter, cacher, effacer et recouvrir les formes jouer avec le hasard, garder les tâches accidentelles et partir dans l’imaginaire. Mes œuvres sont toujours empreintes d’imaginaire après un travail d’observation de la nature ou d’animaux. »

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